L’aval est la vie
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Dans un village, existe une tradition. A chaque équinoxe d'Automne, des lampions sont déposés dans le lit de la rivière. Les enfants s’amusent parfois à les suivre un petit moment. Mais cette fois, Ben et ses copains se sont promis de les suivre jusqu’au bout !
Ryan Andrews a déjà un album publié en france, (Je n’ai rien oublié
ou en quelques histoires courtes il explorait des thématiques étranges et inquiétantes.
Cette fois, il se tourne vers le genre merveilleux, dans un voyage initiatique où Ben Et Nathaniel feront des rencontres étranges, en suivant les lampions. C’est la seconde fois que l'auteur est nommé aux Eisner awards
Comme évoqué dans le quatrième de couverture, on peut retrouver du Lewis Carroll et surtout du Hayao Miyazaki. Les similitudes sont innombrables, aussi bien dans les personnages rencontrés, que dans les situations, ou encore les ambiances. Citons la rencontre avec un animal intriguant (hello lapin blanc et Totoro !) Ou encore une sorcière qui fait travailler les enfants (Hello Yubaba) ou même un chien blanc géant (Hello Moro). Il y a un petit esprit Goonies, comme d’autres le soulignent, avec cette épopée d’enfants en vélo cross.
On pourrait énumérer tant des choses que l’on a l’impression d’avoir déjà croisé, dans d’autres contes. Et pourtant, la magie opère. C’est une très belle histoire, pleine de poésie.
Il faut prendre le temps de parcourir ce livre, et découvrir des illustrations pleines pages qui nous emporte dans un imaginaire foisonnant, ou juste poétique
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Créée
le 19 sept. 2020
Critique lue 111 fois
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