Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏

Le débat sur la transformation de l'homme en fauve se poursuit. C'est Rick qui, par deux fois, sauve la mise à la fragile petite communauté, en prenant l’initiative de tuer: une fois, un petit groupe de survivants décidé à prendre leur place; l'autre fois, un psychopathe qui bat sa femme et son fils au sein de la communauté.


Douglas reconnaît qu'il a manqué de vigilance, et que lui-même n'est pas innocent de tout meurtre évitable: il aurait jeté chez les zombies leur ancien chef, Alexander Davidson, qui jouait au tyranneau en se tapant toutes les femmes de la communauté. Là encore, les dérives de rapports de forces qui s'installent au sein d'une communauté sans loi sont débattues. On n'est pas sûr à 100% d'ailleurs que le dit Davidson se soit fait bouffer par les zombies. Peut-être est-il tenu en réserve pour un effet scénaristique à venir ?


Lors d'une messe (luxe spirituel unique dans la série), les participants s'interrogent sur le rapport de leurs actes à la morale et à la légitimité. C'est curieux, personne n'en profite pour remettre en cause la Parole d'un Dieu qui a condamné la communauté à vivre dans un monde apocalyptique. Dieu créa-t-il les zombies ? Que devient la résurrection des morts là-dedans ? Silence radio.


Les amours des uns et des autres suivent leur cours, leurs scrupules aussi: d'avoir fait des infidélités à leur cher défunt.


Rick parle toujours à Lori au téléphone. Carl le surprend et n'entend rien à l'appareil. L'effet fantastique de ces conversations en est quelque peu cassé. Le monde est nu de cruauté, sans ouverture et sans espoir autre que de survivre quelques heures de plus.


L'intrigue est juste une oscillation entre fuites et enfermements. L'inadmissible est toujours là, sans l'ombre d'une explication après treize volumes: qu'est-ce qui s'est passé ? D'où sort le processus de zombification ?


On attend la suite du hachis pourrissant.

khorsabad
7
Écrit par

Créée

le 20 avr. 2015

Critique lue 183 fois

1 j'aime

khorsabad

Écrit par

Critique lue 183 fois

1

D'autres avis sur Point de non-retour - Walking Dead, tome 13

Point de non-retour - Walking Dead, tome 13
FloBerne
8

Il y a un point qu'on ne dépasse pas

Voilà, ça c'est du tome comme je les aime : intelligent, réfléchi et plein de rebondissements. Les rapports entre les personnages changent une nouvelle fois du tout au tout, comme d'habitude. Kirkman...

le 28 août 2015

3 j'aime

Point de non-retour - Walking Dead, tome 13
Kabuto
7

Critique de Point de non-retour - Walking Dead, tome 13 par Kabuto

Un épisode centré sur la communauté où le groupe a trouvé refuge. La méfiance est toujours de mise et l’intégration ne se fait pas sans heurts. Pourtant, vivre à l’extérieur étant impossible, il...

le 28 févr. 2014

3 j'aime

Du même critique

Le Cantique des Cantiques
khorsabad
8

Erotisme Biblique

Le public français contemporain, conditionné à voir dans la Bible la racine répulsive de tous les refoulements sexuels, aura peut-être de la peine à croire qu'un texte aussi franchement amoureux et...

le 7 mars 2011

36 j'aime

14

Gargantua
khorsabad
10

Matin d'un monde

L'enthousiasme naît de la lecture de Gargantua. Le torrent de toutes les jouissances traverse gaillardement ce livre, frais et beau comme le premier parterre de fleurs sauvages au printemps. Balayant...

le 26 févr. 2011

36 j'aime

7