Le Tamara Drewe de Posy Simmonds narre l’histoire d’une pension pour artistes, auteurs un peu renfermés, gérée par un couple et finalement financée par le succès de l’un d’entre eux, qui suscite forcément la jalousie de tous les autres.
La maison d’à côté est reprise par Tamara, qui revient ainsi dans sa maison de famille et replongeant anciens et nouveaux locataires dans les histoires d’enfance et d’adolescence, à l’époque ou Tamara avait encore son gros nez.
S’ensuit de longues digressions et petites histoires qui débordent souvent du cadre de la BD pour en devenir quasi indigeste. Une fois n’est pas coutume, le film qu’en a tiré Stephen Frears est plus inventif et, malgré tout, plus structuré.