Relire aujourd'hui cet épisode, c'est se rendre compte à quel point les décors sont désespérément vides, que Milou devise comme si de rien était avec Tintin, que Hergé trouve des prétextes invraisemblables pour sortir son héro de la panade, et ce , dès la page 2 (d'où sort cette scie ?!).
Mais c'est aussi qu'il se passe toujours quelque chose, rythme soutenu dû à la sortie régulière des planches pour le journal, du coup, on ne s'ennuie jamais, il s'y trouve même une perle, cette planche en page 29 est géniale.
Loin d'être le meilleur épisode, ce "Tintin en Amérique" se lit sans déplaisir, mais il ne fait pas partie de ceux vers lesquels on revient systématiquement, quand l'univers se sera renforcé en personnages secondaires et que Hergé maîtrisera mieux son art, des aventures bien plus marquantes verront le jour.