Grosse déception que ce 7 psychopathes car tout sur l'affiche laissait présager un film délirant et ingénieux comme Guy Ritchie nous en servait à ses débuts. Et pour cause, Martin McDonagh nous avait déjà régalé avec Bons baisers de Bruges où il dirigeait déjà Colin Farrell. Ajoutez à cela Sam Rockwell, Woody Harrelson (en grande forme depuis Bienvenue à Zombieland) et Christopher Walken qu'on espère à la mesure de ses meilleurs rôles et, vous devriez avoir l'eau à la bouche dès la séquence d'introduction qui voit apparaître de façon éphémères deux acteurs de la série Boardwalk Empire.
Mais non, 7 psychopathes et un pétard mouillé. Un film découpée en scénettes, parfois drôles (la fin), rarement réussies (l'hôpital), qui tente de masquer la simplicité de son scénario derrière des personnages décalés. Une mise en scène qui nous laisse sur le bord de la pellicule pendant quasiment tout le film et qui confirme que sans une bonne histoire, il est difficile de capter son public. Ironiquement, c'est le message qui est véhiculé tout au long du récit avec ce scénariste en quête d'inspiration. Dans un élan de générosité, je pourrais dire qu'il s'agit là d'une mise en abîme mais, il est tard et mon quota de gentillesse journalière est épuisé.
Triste constat donc pour ce film qui tenait pourtant de son idée de départ quelque chose d'exploitable. Sans crier au désastre, on est loin de certaines perles du genre. A voir une fois...à la rigueur.