Résumé : Dans l'avenir, les océans vont submerger les côtes et provoquer une famine. Les humains vivent entourés de robots appelés Mécha, tandis qu'un professeur élabore le premier Mécha doté de véritables sentiments. Le Mécha est confié à une famille dont le fils est malade, mais quand le fils revient, le Mécha est abandonné à son sort. Il se lance dans un long voyage avec l'espoir de devenir un vrai garçon.
Histoire : Le concept repose sur l'évolution future d'un monde robotique régi par des règles strictes. L'objectif est de développer un enfant capable d'aimer, tandis que Stanley Kubrick entraîne Steven Spielberg dans un nouveau projet sur l'intelligence artificielle qu'il met au point. L'aventure débute dans les années 80, mais Kubrick attend les années 90 pour lui annoncer, je vais produire le film et tu vas le réaliser. Spielberg met en place un fax relié à Kubrick pour échanger des informations sur le film, en démarrant le script et le story board d'un conte de fées futuriste. Kubrick meurt, mais Spielberg choisit de le réaliser pour rendre hommage à son ami, et il met fin à tous ses projets pour se concentrer sur le film. Même si Spielberg a déjà créé ce genre avec Rencontre du troisième type ou E.T., il met en place des mécanismes pour respecter le travail de Kubrick. Malgré le risque de ce type de création dans un futur hypothétique, il est indispensable d'avoir une équipe et une production solides. Réalisé avec un budget de 90m$, il rapporte 439m$ et reçoit les Saturn awards, du meilleur film de science-fiction, du meilleur scénario, des meilleurs effets, de la meilleure musique, et du meilleur rôle d'un jeune acteur.
Équipe : Production, coécrit et réalisation de Steven Spielberg, connu pour E.T, Les dents de la mer. Production de Bonnie Curtis, connue pour Jurassic park, Minority report et Kathleen Kennedy connue pour L'étrange histoire de benjamin button. La musique de John Williams, connu pour Star wars. Les effets d'Ilm et Michael Lantieri connu pour Hulk, Jurassic world. Côté casting, Haley Joel Osment, Jude Law, William Hurt, Frances O'Connor.
Avis : Un hommage à Kubrick en combinant les émotions et la technologie dans une vision de l'avenir au cœur de la science-fiction. La tragédie familiale qui s'enfonce au pays de la robotique en éveillant les sentiments d'un conte philosophique. Une histoire brillante sur la vie avec des idées oniriques fabuleuses, qui évoquent la beauté de la littérature, malgré la lenteur de l'ensemble.
Critique : Les logos Warner et Dreamworks entament la narration d'un futur chaotique, qui aborde le sujet de la robotique en laissant le personnage arriver, sur un cours de sciences. La technologie ouvre l'univers de la recherche d'émotions des machines en concevant un robot capable d'aimer, qui pourra inonder le marché des robots enfants. La réalisation prodigieuse opère une transition temporelle sur les premiers parents adoptifs de ce type de machines. L'intrigue débute dans de multiples directions avec des effets graphiques qui se concentrent sur l'enfant, à un rythme dynamique. Les émotions enveloppent la famille avec un style de superproduction qui montre les relations entre l'homme et la machine. Le récit progresse en reliant les personnages sur le thème de la technologie, dans une atmosphère sinistre.
La situation vire au drame dans une ambiance glauque avec des relations désastreuses qui aboutissent à une impasse sans issue. La longue partie se referme dans un sentiment cruel, qui laisse l'enfant sans ressources, en redimensionnant l'aventure. Un univers s'ouvre avec de nouveaux personnages qui défilent dans une ville de robots à travers la quête de la bonne fée. Le monde se révèle dans l'horreur de la réalité qui regroupe les personnages en projetant une action intense avec une technique admirable. Arrivée dans l'arène de la destruction des machines avec l'enfant qui découvre le monde des humains et des robots. La science-fiction poussée à l’extrême baigne le récit dans la terreur avec une fuite lente, qui referme les sentiments.
Les détails se recollent au début pour reprendre l'expédition sur un plaidoyer de la vision robotique. La mise en scène sublime assure le divertissement avec une recherche du personnage dans une mégapole somptueuse. Les effets s’enchaînent pour accélérer la quête, qui renvoie au questionnement de l'existence. Un retour au centre de la création relance l'épreuve pour sublimer le conte de fées dans l'utopie de l'existence, en se rapprochant du dénouement. Le long final bascule à l’intérieur d'une dimension lugubre qui scelle le destin du personnage, dans un film qui propose une image parfaite, mais un rythme trop lent, qui développe une idée basique. Les relations priment avec des éléments qui ne présentent que peu d’intérêt. Pourtant il reste un spectacle agréable dans une référence de la science-fiction noire, sophistiquée, mélancolique et aux limites de la satire.
> https://youtu.be/SYgWHwMm9Uo?si=hmcnSoFkOTQXfg8c