Le clonage humain ou les manipulations génétiques, thèmes très présents dans la SF cinématographique depuis le début des 80's, constituent la base de ce "6th day", où un individu va être contraint de lutter contre une organisation ayant malencontreusement effectué une copie de lui-même. Le point de départ n'est donc pas mauvais, de même que le scénario global, cependant la mise en scène parait un peu molle, ne tire pas profit des scènes d'action (étrange de la part du réalisateur du 18ème James Bond), et on sent que le fond du sujet ne cherche pas à être creusé. Au final, on préférera se repasser "Total Recall" dont Spottiswoode a visiblement tenté de reprendre l'ambiance par moment, sans arriver à la cheville de Verhoeven.