Adaptation d'un roman du britannique Julian Barnes, il s'agit du deuxième long-métrage du réalisateur indien Ritesh Barta, qui m'avait emballé personnellement avec "The lunchbox".
"The sense of an ending" m'aura nettement moins touché, même si l'ensemble se laisse regarder gentiment, grâce notamment à un casting de choix (Jim Broadbent, Freya Mayor, Charlotte Rampling, Mathew Goode…).
On assiste à une double intrigue située sur deux temporalités (à 45 ans d'intervalle), qui nous interroge sur la valeur relative de nos souvenirs et sur l'incommunicabilité génératrice de catastrophes.
Rien de follement original ni passionnant à l'horizon, d'autant que Barta évite soigneusement de basculer dans le pathos, mais la narration s'avère fluide et l'atmosphère british et mélancolique n'a rien de désagréable.