De boue les morts
♪Moi, mon colon, celle que j’préfère, c’est la guerre de 14-18 ♫ (G. Brassens) A l’ouest, rien de nouveau occupe une place historique considérable. A plus d’un titre. 1930 La dernière guerre, la «...
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le 4 avr. 2015
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Ayant du scrupule à noter sans commenter, je cède quand même à la tentation de laisser juste un... bout de texte sur cet immense film.
Filmer la guerre, "tout le monde" s'y est essayé.
Personne n'a cependant égalé Lewis Milestone et son adaptation du roman d'Erich Maria Remarque (que je n'ai pas lu).
De la frénésie suicidaire qui anime les futurs belligérants (ici, les Allemands) au sort funeste des individus embarqués dans cette infernale aventure, tout est là, tout sonne juste.
La caserne, les petits chefs, les petites femmes, les assauts, la mort...
Les causeries entre soldats comme les batailles sont convaincantes, surtout ces dernières : incroyablement féroces, implacables.
Et quand le soldat abasourdi revient du front pour alerter du délire la peuplade pousse-au-crime, là encore Milestone filme magnifiquement l'entêtement imbécile du civil patriotard.
Le héros repartira au front...
Une des scènes les plus touchantes de l'histoire du cinéma vous y attend.
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Créée
le 10 juin 2021
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