J'écris à chaud, comme j'aime et comme je le fais à chaque fois pour rédiger une critique. Ce n'est surement pas l'avis le plus objectif, mais je préfère m'exprimer avant d'avoir le recul du lendemain. J'ai l'impression de revivre l'émotion comme ça.
Un début très étonnant en ce qui me concerne. C'est la première histoire d'amour gay que j'ai regardée, et je dois avouer qu'au début j'étais assez perplexe. Mais, comment puis-je exprimer ça en quelques mots...c'était plein d'émotion. C'est presque impossible de ne pas aimer George Falconer. Encore plus dur de ne pas apprécier le jeu de Colin Firth.
Bien que l'histoire soit belle en soit, et que son évolution, dictée par une musique douce et triste, en concordance parfaite avec la calme et pourtant désespérée voix de Colin Firth, ne peuvent être ignorées, l'esthétique passe devant tout.
Ces courtes séquences, arrêts sur image, zoom sur la nuque, échanges rapides et fébriles entre deux regards qui s'attirent l'un-l'autre, et puis surtout la fine analyse des visages, alternant pause, évolution des couleurs et retour rapide au présent constituent essentiellement la beauté de cette histoire.
C'est calme, doux, beau, tendre, drôle, paradoxal et triste. Malgré certaines simplicités (même s'il n'y a pas trop de dialogues, certaines répliques me paraissent en plus), il s'agit d'un film d'une expressivité rare.
Une belle façon de vivre son dernier jour.