Abus de faiblesse est d'un pathétique... Breillat raconte une histoire vraie. Celle qu'elle a vécu avec Christophe Rocancourt... mais de son point de vue à ELLE. Hum. Ce qui donne lieu à un récit très embarrassant. L'ego de Madame a été blessé et il semblerait que ce film fasse office de caca nerveux.
Alors Breillat, désolée pour elle-même, refait l'histoire comme pour tenter de réhabiliter son image.
Elle se donne le beau rôle. Pour la jouer, Isabelle Huppert, rien que ça. Et pourtant, quel intérêt? Pour jouer Catherine Breillat n'importe quelle ahurie aurait fait l'affaire. De son propre point de vue, Breillat est intelligente, avec un caractère fort, et un rire cinglant... Oui oui, c'est ainsi qu'est dépeint son personnage. "Je suis la plus chanceuse parce que je peut résister à tout". Comme elle forte cette Breillat, malgré sa maladie, et sa position de victime d'abus, elle a un temperament de feu qui la pousse à aller de l'avant, bravo!
La mise en scène est d'une lourdeur ! Le plan 10 fois trop long sur le "inconnu" de l'écran du portable (vous avez compris?hein?! hein? vous avez compris hein? elle laisse entrer l'inconnu dans sa vie ;)) , le plan où on la voit traverser la rue avec difficulté (parce qu'elle est handicapée moteur) ou celui dans la clinique avec un patient au sol et la réalisatrice qui peine à marcher dans le couloir peuvent en témoigner (CAMEOOOOOO)
Pfff, c'est nul, c'est pompeux et pathétique