Résumé : 2 siècles après le sacrifice de Ripley, une équipe militaire essaie de la cloner, pour porter une reine xénomorphe. Ripley 8 qui a fusionné avec une reine, montre des caractéristiques impressionnantes d'évolution, tandis qu'un équipage de mercenaires débarque sur le vaisseau scientifique. Les créatures s'échappent pour féconder le nouvel arrivage humain, en les éliminant un par un, Ripley devra choisir son camp.
Histoire : Les années passent, mais Fox a besoin d'un nouveau standard pour un film d'extraterrestre, et choisit d'engager une nouvelle suite d'Alien. Fox donne carte blanche, sans intervenir, pour un remaniement en faisant confiance à l'équipe, les auteurs des 3 premiers souhaitent s'investir. A mi-chemin entre le 1er et le 2ème, un nouveau script est écrit, car le plus complexe est de ramener un personnage décédé sans interférer avec la série. Winona Ryder est engagée 1 an avant le tournage pour reprendre le rôle, mais à la dernière minute Sigourney revient pour Ripley. La réalisation est confiée au Français, Jean-pierre Jeunet, qui admet n'avoir jamais réussi à reproduire la formule de Ridley Scott. Plus qu'un film sur l’équipage, il s'agit pour Fox d'un film sur les extraterrestres, réalisé avec un budget de 60m$, il rapporte 322m$ et reçoit une nomination du meilleur film de science-fiction aux Saturn awards.
Équipe : La réalisation de Jean-pierre Jeunet, connu pour Amélie poulain, La cité des enfants perdus. La coproduction de Sigourney Weaver. La musique de John Frizzell connu pour Les châtiments, 13 fantômes. Les effets de Bruce Devan connu pour La ligue des gentlemen extraordinaires. Côté casting, Sigouney Weaver, Winona Ryder, Ron Pearlman, Brad Dourif et Dominique Pinon.
Avis : Dernier de la série Alien, il reprend un scénario bancal qui ne convient pas aux auteurs des 3 premiers. Un grand film d'action aux effets numériques innovants dans une aventure spatiale fidèle au concept original. L'effet compilation gâche l'ensemble malgré des somptueux graphismes, dans un récit qui garantit à peine le divertissement.
Critique : Le logo Fox démarre le générique par de belles images organiques qui lancent l'action dans l'espace en redimensionnant l'aspect graphique de la série. L'intrigue commence dans les laboratoires spatiaux, avec la création d'un clone du personnage. La fabrication de créatures entame par la science un retour du personnage en augmentant la violence. Le retour aux mécanismes de la série dans le pouvoir de la compagnie, fait émerger une créature puissante. Le rythme dynamique révèle une science qui entame l'arrivée d'une équipe de mercenaires pour des expériences militaires. L'ambiance brillante déroule des images sublimes, qui provoquent des manipulations abominables dans la création de monstres.
L'histoire s'enfonce dans un format divertissant qui stagne sur les éléments de la série. L'étude des créatures atroces s'enroule dans les enjeux de l'aventure en plongeant dans une violence terrible. L’accélération provoque un déraillement des infrastructures qui libèrent les monstres. L'angoisse se déploie dans une attaque sanguinaire qui regroupe les issues avec la survie. La situation horrible se propage à l’intérieur du laboratoire en scellant la confrontation qui réveille l'horreur du sujet. L'action reforme une équipe pour tenter d’échapper aux prédateurs, en regagnant le seul moyen de sortir.
L’expédition progresse avec les ignobles découvertes de l'endroit dans un itinéraire pour retrouver le vaisseau. Les événements fourmillent d'horreurs en poursuivant le combat avec une explosion d'effets sanglants, qui réduisent l'équipe dans le format classique des précédents. Les dernières opérations de la tentative de sauvetage se rapprochent du dénouement, en reliant les derniers détails de la lutte, dans un film inspiré des principes de la saga avec une formule divertissante pour grand public. La performance des acteurs assure le spectacle de l'intrigue, avec de superbes images numériques, tout en étant loin des mécanismes de l'original.
> https://youtu.be/U0GNKQQPHNU