François Ozon adapte le roman d’Elizabeth Taylor (1912–1975), romancière anglaise (rien à voir donc avec l'actrice américaine) qui décrit avec finesse et sensibilité des situations du quotidien de personnages presque toujours issus de la classe moyenne de la société britannique, dans une veine qui rappelle les œuvres de Jane Austen. Angel (1957) fait toutefois exception car beaucoup plus sombre et sarcastique. Ozon, en étant beaucoup plus proche des aspirations d'Angel et en rendant plus sincères et émouvants les personnages de Nora et Esmé réussit là un beau mélodrame, son premier avant Frantz (2016). (suite de la critique : ici)