Ce qui résonne en moi : La force du personnage de l'homme de main sensible, magnifique. La dernière scène avec ce dialogue si détendu, si jute. La scène de sexe dans la voiture, comme un dernier échange avec un langage qu'elle est épuisée d'employer.
Ce qui m'a marqué visuellement : la magnifique circulation du foulard entre les femmes du récit. La beauté d'Anora, l'anti-conte de fée.
Ce qui m'a déplu : le personnage de la mère, raté à mon sens.
Créée
hier
Critique lue 4 fois
D'autres avis sur Anora
C'est l'histoire d'une fille qui rêve d'être Cendrillon. Qui aurait pu croire que les carrosses se transforment toujours en citrouilles bien avant minuit quand le prince charmant est un oligarque...
Par
le 30 oct. 2024
105 j'aime
9
Tout d'abord, à ma grande honte, c'est le premier film de Sean Baker que je vois, donc je ne ferai pas de comparaison avec ses autres œuvres, qui sont autant de futurs visionnages, pour creuser une...
Par
le 31 oct. 2024
51 j'aime
Encore une fois après Red Rocket, je me pose la question du pdv de Sean Baker sur ce qu'il filme. J'ai l'impression qu'il n'interroge pas les fantasmes masculins qu'il met en image. A savoir ici, sa...
Par
le 20 sept. 2024
35 j'aime
7
Du même critique
J'ai lu ce livre de Frédérique Lordon : Capitalisme désir et servitude. Très intéréssant, très bien écrit. Voici ci-après une trace de cette lecture sous forme de carte heuristique faite assez...
Par
le 30 déc. 2011
12 j'aime
Autant j'avais aimé beaucoup les autres livres de Davodeau, autant je me suis vraiment, mais alors vraiment ennuyé à la lecture de celui-ci... Alors oui, bien sûr le projet est généreux, bien sûr ça...
Par
le 4 janv. 2012
11 j'aime
3
J'ai eu peur d'un film-tract, dans lequel les hommes sont tous des brutes et les femmes des héroïnes en puissance. Il n'en est rien, l'analyse du phénomène est fine, un rien didactique avec ces trois...
Par
le 3 juin 2012
8 j'aime
