Je n'avais pas eu le temps jusqu'à maintenant de voir le dernier né de chez Marvel, et c'est avec beaucoup d'espoir que j'ai entamé son visionnage, comme à chaque fois qu'une nouvelle adaptation des célèbres comics sort. J'avais surtout hâte de voir dans quelle lignée de héros s'inscrit Ant-Man.
Verdict ?
Bravo !
Tout d'abord, la recette Marvel : prenez anti-héros comme personnage principal, éduquez le avec un vieux mentor, mettez femme fatale avec qui les relations sont tendues sur son chemin, ajoutez l'ancien protégé qui devient le grand méchant un peu dingue, saupoudrez de pouvoirs divers et variés et le tour est joué ! Une fois encore, cela ne loupe pas, et le Chef Marvel nous concocte sa spécialité. Du vu et du revu pourrait-on dire, ce à quoi je réponds oui, évidemment. Mais de même que vous ne vous lassez pas de manger tous les dimanches le même fondant au chocolat que prépare Mamie, on ne se lasse pas de nos héros.
Cette fois, c'est le monde de l'infiniment petit qui est abordé, avec un héros capable de rétrécir à la taille d'une fourmi, et d'ailleurs de contrôler ces dernières aussi. Et il faut avouer que c'est bien fait. Ses nombreux changements de taille pendant les combats donnent aux scènes beaucoup d'action, de fluidité. Mention particulière pour la scène dans la chambre de Cassie, le parallèle entre comment Ant-Man ressent les coups et ce qu'il se passe vraiment (les Legos qui bougent à peine) est très drôle.
Mention spéciale également pour les compagnons de Scott qui sont à mourir de rire.
De même que les punchlines ; et en ça je pense que parmi les grands frères, c'est d'Iron-Man que ce dernier opus se rapproche le plus. Ce qui tombe bien, puisque c'est mon Avenger préféré ! (Qu'Ant-Man rejoindra bientôt ?!)
En résumé, je dirai qu'il s'agit là d'un Marvel classique, pour notre plus grand plaisir.