Plutôt attendu, Assassin's creed avait des arguments pour plaire, un réalisateur avec une certaine notoriété, un casting sympathique et des premières bande annonce qui laissaient présager une possible réussite. Qu'en est il ?
Le premier défaut flagrant du film est sans aucun doute son rythme pour le moins étrange et son scénario brouillon au possible, explication: Comme le jeu, le long métrage se déroule à deux époques différentes, l'inquisition espagnole de 1492 et le présent, notre héros contemporain, Cal Lynch (Fassbender) est enrôlé de force pour explorer les souvenirs de son ancêtre Aguilar, ces phases représentant seulement 1/4 du film environ, donc retenez qu'un quart du film est bon, les séquences dans l'animus sont bien filmées, les scènes d'action d'une fluidité extrêmement travaillée, et l'histoire sous-jacente ne demande qu'à être approfondie. Seulement voilà, une fois bien pris dans l'ambiance on nous sort de là avec la délicatesse d'un coup de doc martens coquée dans les valseuses, pour au final se trouver spectateur d'une intrigue insipide, prévisible, avec des acteurs pas convaincant du tout et des pseudos retournement de situation incompréhensibles tant on ne comprend même pas s'ils en sont vraiment ou non.
Assassin's creed reste tout de même l'une des meilleure adaptation de jeux-vidéo au cinéma (Silent Hill premier du nom restant la référence), nous livrant de très bonnes séquences dont il est impossible de bouder son plaisir à la simple vue des combats d'assassins et du parkour insensé sur les toits.