Je n'irais pas jusqu'à dire, comme Uderzo, que c'est le meilleur film d'animation mettant en scène le petit gaulois rusé et son gros... euh pardon... son un peu enveloppé... et fort meilleur ami. Non, je réserve cette place de choix à l'hilarant Les Douze Travaux d'Astérix, et je reconnais aussi une petite faiblesse pour Astérix et Cléopâtre. Mais cet opus signé par l'excellent Alexandre Astier est sans conteste dans le haut du panier.
On peut pointer quelques faiblesses. Une animation pas forcément éblouissante. On peut même dire qu'elle est un peu fade. Guillaume Briat n'est pas étincelant en Obélix (par contre qu'est-ce qu'il était hilarant en roi des burgondes dans Kaamelott !). Et Élie Semoun fait du Élie Semoun, donc de la merde.
Mais, en ce qui concerne les points forts, on peut citer le reste de la distribution sans problème. Roger Carel assure toujours autant pour un dernier tour de piste à près de 90 piges, Lorànt Deutsch et Laurent Lafitte sont particulièrement et étonnamment drôles (je ne pensais pas écrire cela un jour !). Le scénario s'appuie bien sur l'album d'origine, qui est un des seuls à vraiment mettre les gaulois dans une position de vulnérabilité face à un véritable danger, d'autant plus redoutable que ce danger a un aspect attractif dans un premier temps. Ce qui fait qu'il y a de l'émotion, de l'intensité, de l'humour évidemment, tout ce qu'il faut quoi. Bon, après, l'ensemble n'est pas particulièrement imprévisible non plus, mais bon, on ne va pas faire la fine bouche, surtout par rapport à la moyenne des films d'animation Astérix.
Une petite couche de plaisir supplémentaire avec moult références cinéphiles et sérielles... c'est pas faux...