Ah le cinéma français... il y a que lui qui pouvait investir 60 millions d'euros dans une telle bouse. Et il n'y a que lui qui pouvait mixer deux des meilleurs albums d'Astérix, à savoir l'irrésistible Astérix chez les Bretons et l'hilarant Astérix et les Normands, pour atteindre un tel résultat...
Pendant quatre heures (ah, en fait il ne dure "que" 110 minutes, c'est drôle j'aurais pas cru !!!), on va devoir supporter un concours de tentatives d'accent anglais aussi indigeste qu'une panse de brebis à la menthe, ressentir de la peine à voir des pointures comme Fabrice Luchini ou Catherine Deneuve se ridiculiser, un Gérard Depardieu qui a perdu de sa superbe depuis des plombes, un Astérix hyper-fadasse, le reste de la distribution il ne vaut mieux pas en parler.
Le rythme d'un épisode de Derrick sous anxiolytique, un esthétisme coloré et des effets spéciaux d'une laideur effroyable, et un scénario au ras des pâquerettes avec des anachronismes d'une subtilité de pachyderme sous ecstasy, avec en cadeau la référence à Star Wars la plus embarrassante de nullité de tous les temps...
Comment une série d'albums exceptionnels (je parle de la période Goscinny bien sûr !!!) a pu donner, si on excepte le Chabat, une série de films hors-animation la plus pourrave qui soit... Ah oui, cinéma français d'aujourd'hui... 60 millions d'euros...