Le maître du haut chaos
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Pour nous faire vivre de l'intérieur cette révolution, Romain Gavras et ses équipes, font le choix de multipliers les plans-séquences long et moyen tout le long du film. Cela dès l'ouverture, avec une séquence chorégraphiée au millimètre, et nous faisait voyager dans tout le quartier, sans coupure, en maintenant une caméra en mouvement, des jeux d'acteurs, des casdareur à l'oeuvre, et des figurants amenant une énergie folle, tels des supporters de foot, faisaint monté la tension et l'enjeu de l'histoire.
Dans le même but, la caméra est toujours à hauteur d'homme, en caméra épaule, peut-être cherchant à se calquer aux images de la réalité, prise par des amateurs ou lors de nombreux reportages.
Ainsi deux teintes se distinguent, celle d'une prise de vues réalistes de l'action, et l'autre s'observant par le passé dans la publicité du réalisateur, qui se fait sentir par une réalisation maitrisé, lorsqu'il faut iconiser et marquer un évènement.
Athena pourrait avoir sa place au pantheon des films français, par sa qualité de réalisation, mais surtout par son témoignage condensé d'une époque encore d'actualité. Même s'il est peu bavard sur sa situation sociale. Mais ici, la violence n'a pas de mot, elle parle d'elle-même, le spectateur pouvant voir cette violence en sortant du cinéma, et pouvant témoigner et compléter son discours.
Créée
le 30 sept. 2022
Critique lue 15 fois
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