Comment Diana Rigg, Telly Savalas et George Lazenby ont-ils pu venir se fourvoyer dans une comédie aussi ridicule et ennuyeuse ? Je ne peux m’empêcher de penser que l’attrait financier et l’aspect populaire d’un James Bond ont vaincu leur jugement. Il ne peut y avoir d’autres solutions. On voudrait aimer qu’on ne le pourrait pas. Je ne parviens pas à tirer une scène susceptible d’un quelconque intérêt au vu des 5 épisodes précédents.
Telly Savalas en N° 1 du SPECTRE aurait pu être exploité au-delà de quelques grammes saupoudrés d’hypnotisme. Diana Rigg aurait pu devenir une James Bond Girl de légende. La puissance physique de Georges Lazenby aurait pu compenser son manque de finesse. Mais l’alchimie ne fonctionne pas. Quel échec !
Il aurait été intéressant d’exploiter ce James Bond un peu plus brut, plus violent dans un scénario plus élaboré. Seulement, de scénario, il n’y en a point. Retrouver le N° 1 du SPECTRE et l’empêcher d’envoyer quelques jolis minois conditionnés à déverser une arme biologique aux 4 coins de la planète ne suffit pas à tenir le mythe sur une distance de 2 heures et 16 minutes.
Oui ils se marient, oui, ils sont beaux tous les deux, oui elle meurt et c’est triste (et encore !), mais est-ce bien raisonnable de nous transformer le sex-toy le plus irrévérencieux des services secrets britanniques en un benêt kilté musclé comme un taureau mais avec le QI d’une pizza jambon fromage ?
Au suivant...