Le très éclectique Robert Wise convoque une croyance d’Extrême-Orient au cœur d’un de ses tout derniers films : la réincarnation.
Cette croyance nous est vendue par Anthony Hopkins qui, malgré son talent, peine à nous faire adhérer à cette histoire de fillette tragiquement morte à 5 ans et dont l’âme aurait aussi sec réintégré le corps d’une autre enfant.
Le film se veut au départ inquiétant — la petite « possédée » ressemble à Linda Blair, l’héroïne de L’Exorciste — avec les répétitives terreurs nocturnes d’Audrey Rose… …bascule dans une lénifiante tentative de rationalisation du surnaturel… …avant de s’affaisser dans une paresseuse (par définition) partie tribunal–jugement–verdict, puis de s’effondrer dans une séance d’hypnose terriblement prévisible.
L'ensemble n’est pourtant pas (trop) ennuyeux, les acteurs ne sont pas (trop) mauvais, c’est (plutôt) bien filmé, c’est…
Quant à la notion de karma — je fus jadis Ravaillac (je sais pourquoi j’ai des douleurs chroniques aux bras et aux jambes) — …. et bien… et bien… …
Can’t Cheat Karma