Mauvais film. Très mauvais film. Dans le domaine du film automobile, Fast and Furious fait référence. Non pas que ce soient des chefs d’œuvre du septième art. Mais il y a de l'action, un code d'honneur prôné par Dom, une dimension cartoonesque dans les courses-poursuites, Paul Walker qui a eu le destin que l'on sait, The Rock et Statham dans les derniers épisodes. En France, on a, hum, je dirais les Taxi. Les Allemands ont voulu s'y mettre eux aussi et se prennent méchamment les pieds dans le tapis.
Réalisé par un manche ayant œuvré sur trois Steven Seagal du milieu des années 2000 (autant dire pas les meilleurs), Autoroute Racer est construit sur le même modèle que le premier Fast and Furious. Des courses sauvages mettant en pétard les policiers du coin. Un flic cherchant à infiltrer le clan des organisateurs. Une romance entre ce flic et une des filles de ce gang. C'est Fast and Furious. Je suis désolé.
L'humour est nettement plus gras et orienté sexe. Les forces de l'ordre sont débiles. Mais vraiment. Les braqueurs aussi d'ailleurs. En fait, tout le monde l'est en déclenchant catastrophe sur catastrophe. Pour ne rien arranger, le caméraman a dû oublier de prendre ses cachets car il a la tremblotte comme mon papy de quatre-vingt cinq ans. Et la musique en continue m'a agressé les oreilles. Il n'y a rien qui va. La seule bonne nouvelle dans tout ça, c'est qu'ils n'en ont pas fait toute une série.