Ainsi s'achève la phase 1 du MCU.
Marvel avec ce premier opus des Avengers Assemblés à réussi son pari de créer un univers super-héroïque connecté jusqu'à aboutir à ce lointain rêve qu'était cette réunion de héros, avant même la production d'Iron Man. Pour ça bravo.
N'attendant pas un résultat fabuleux (les grosses attentes font toujours les plus grosses déceptions), j'ai été très agréablement diverti.
Et force est de constater que c'est ce qu'il faut attendre de ce genre de films. Pas plus pas moins. Si plus (Iron Man, Captain America), plaisir multiplié. Si moins (Thor), long cauchemar vite oublié. Une sorte de médiane entre L'incroyable Hulk et Iron Man 2 étant tracée entre ces extrémités.
(Dialogue intérieur : _ Iron Man 2 ? T'es sûr pour ta médiane ?
_ Hmm... Bon on dira qu'elle penche un peu la médiane).
L'une des grandes qualités du métrage (au-delà de ses CGI, de sa mise en scène et de son rythme) est l'équilibre trouvé entre toutes ces (fortes) personnalités. Chacun dispose de ses morceaux de bravoure, tant en termes d'action que de comédie. Bien sûr, les plus belles parts sont offertes aux personnages principaux des films précédents, mais Black Widow et Hawkeye ne sont pas mis de côté pour autant.
La figure du vilain, Loki, est parfaite pour ce premier film de l'équipe. Incarné avec un plaisir évident par Tom Huddleston, le dieu de la malice est prêt à tout pour atteindre le but éculé de dominer le monde.
Côté casting de l'équipe, Mark Ruffalo remplace Ed Norton pour porter les caleçons déchirés du géant vert grognon. Si Norton faisait bien le job, Ruffalo apporte une sérénité nouvelle au personnage. Les autres retrouvent leurs costumes avec un plaisir qui se sent dans leurs interactions à l'écran.
Le premier film "Avengers" est une réussite. Marvel parvient à son but, conclure la phase 1 de son univers connecté.
A l'aide de la furtive apparition d'un futur antagoniste (Thanos), le studio lance ainsi véritablement la saga de l'infinité.
D'ici là, place à la phase 2...