Astrophysique ... thermonucléaire !
Purge d’une rare intensité, véritable navet pas assez drôle pour devenir un nanar, The Avengers est un film très long, et très nul. L’intrigue ne ressemble à rien, l’intensité dramatique n’existe même pas, les punchlines tombent toutes à plat, et le bullshit scientifique resservi toutes les trois répliques est mythiquement improbable (astrophysique thermonucléaire ... what ?).
Après une heure et demi de rien absolu, on rouvre les yeux en voyant approcher la bataille finale dans le ciel de NY. Sauf que les extraterrestres sont aberrants de bêtise : les gros monstres quadrillent les rues de la ville en évitant soigneusement d’abîmer les gratte-ciels. Heureusement pour les envahisseurs, nos Avengers en toc ne sont pas plus futés : il leur faudra une demi heure pour penser à fermer la faille sidérale au-dessus de la ville. Malins, les gars.
Mention spéciale à Bouclier Man et son spandex bleu, copie à peu près conforme de Kick-Ass. Et bigup à Iron Man/Deus ex machina, que les scénaristes appellent systématiquement lorsque les combats commencent à ne plus ressembler à rien.
On regrette d’avoir refilé un milliard de dollars aux producteurs de cette bouse.