Romy a tout pour être comblée, elle est PDG d’une grande entreprise, mère de famille et à un mari aimant. Sauf qu’en y regardant de plus près, Romy est frustrée sexuellement, ne parvenant pas à atteindre l’orgasme avec son époux, elle en vient même à avoir des penchants sado-maso. Jusqu’au jour où elle entame une relation torride avec un jeune stagiaire de sa société, quitte à tout risquer pour réaliser ses fantasmes…
C’est bien beau de vouloir réaliser un thriller érotique à l’ère post-#MeToo et sur la façon dont une femme passée la cinquantaine redécouvre (se réapproprie) sa sexualité. Sauf qu’à aucun moment on ne parvient à y croire (cette pseudo relation sadomasochiste entre une PDG tirée à quatre épingle avec son balais dans le cul et ce jeune stagiaire immoral, au secours).
C’est filmé platement, sans réelle conviction et ne devrait satisfaire que son coeur de cible, à savoir les jeunes femmes qui se gargarisent devant des pseudos films érotiques tels que Cinquante Nuances de Grey (2015) ou After (2019) et les ménagères qui se reconnaîtront dans le personnage campé par Nicole Kidman et qui comme elle, ont une vie sexuelle tristement pathétique.
Babygirl (2025) ressemble à s’y méprendre à un banal téléfilm érotique qui se veut faussement subversif parce qu’il met en scène une patronne à quatre-patte en train de laper du lait et qui se soumet à un freluquet (qui pourrait être son fils). Un jeu de soumission et de domination qui a un air de déjà vu. Bref, c’est tellement dénué d’intérêt qu’il aurait pu finir sur une plateforme dans l’indifférence la plus totale.
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