Déclaration d'amour hors-norme au 7ème art, Babylon est un objet filmique sous influences scorsesiennes très (trop) ambitieux, entre Once Upon a Time in Hollywood et Le Loup de Wall Street.
En captant pendant 3 heures sous cocaïne la fin d'une ère à laquelle il doit tout, Damien Chazelle jongle entre la mélancolie douce amère de La La Land et First Man et l'hystérie de Whiplash, y ajoutant, comme dans une transe éxutoire à contre sens de toute sa filmographie, tout ce que l'Amérique a de mauvais goût.
C'est furieux, trash, épuisant, baroque, pas toujours équilibré, prétentieux parfois, trop référencé souvent, mais terriblement honnête.