Voilà le film à regarder pour bien commencer cette année !
Damien Chazelle nous offre une fresque démente de l'Hollywood des années 20 aux années 50.
C'est un véritable plaisir d'entrer ce monde -tout en gardant une distance, il faut mieux, sinon pour risquez de ne pas survivre- où la démesure règne.
Avant tout, je tiens vraiment à la dire haut et fort car la presse, les critiques et le communication du film ne l'on pas mis en avant mais la véritable star de ce film est Diego Calva (Manny), il est le personnage principal du film, il porte tout le film, joue avec une grande sincérité et mérite largement d'être nommé aux Oscars en meilleur acteur. Il est la révélation du film et c'est grandement dommage que son nom soit si peu cité. Oui Margot Robbie est excellente et incroyable et Brad Pitt fait le taff, il est au niveau, mais devant eux, Diego Calva est là.
Pour en revenir à Babylon, même si le premier gros gag du film est à l'humour un peu douteux, il faut passer outre pour profiter pleinement de la suite. Chazelle à su trouver LE point de vu pour nous parler du passage du muet au parlant, période déjà traitée plusieurs fois. C'est une œuvre qui divise, soit on adhère, soit on déteste. Mais l'hommage permanent au cinéma est très juste. Damien Chazelle n'essai pas de se comparer ou dépasser Tarantino, Fellini, Griffith... mais il leurs rend hommage. Une mise en scène folle, des plans prenants et des acteurs tous aussi bons les uns que les autres.
La première demi-heure, le pré-générique, à une allure folle, tout va très vite (le montage, les mouvements de caméras, les personnages...) à l'image de cette soirée orgiaque. Et puis quand on rentre vraiment dans l'histoire, que l'ont apprend vraiment à connaître les personnages tout devient plus posé (et heureusement). Mais on ne voit pas passer les 3h de films.
Reste la grande interrogation de la fin et de ce montage qui retrace l'histoire du cinéma avec ses archives. Mais sinon, quel plaisir de voir un film comme Babylon !