Lire l'article complet dédié au film Babylon
Damien Chazelle embrasse l’absurdité outrancière et démesurée des soirées ainsi que de l’image que renvoyait le système de production (gonzo) hollywoodien à cette époque, par l’exploitation du point de vue de celles et ceux qui en prennent part. Ils partagent cette folie énergisante, faisant de Babylon (ou tout du moins de sa première heure et demie), du pur cinéma de divertissement, qui s’amuse avec les personnages. Avant que la chute ne débute. Chute qui, finalement, permet au cinéaste d’élaborer une petite, mais savoureuse, critique du système de production actuelle. La place prépondérante du producteur face à un auteur, réalisateur, qui a de moins en moins son mot à dire.