Je vais potentiellement me faire dégommer (et accessoirement perdre mon temps), mais comme j’aime bien écrire, j’ouvre le clapet..
Aaaaah Baby, baby, baby, babylon, babylong, babytroplong, babytroptroplong, babystop.
Première scène; un éléphant nous chie dessus à l’arrêt, ce qui, jusqu’à là peut être fun et faire sourire (c’est pas tous les jours qu’on se fait dérider les yeux par un pachyderme). Fort bien, le principe est particulier mais innovant (vraiment ?)
Mettre les pieds dans le plat ? Vraiment ?
Là, je suis mauvaise langue, je vois pas du tout où je veux en venir ni pourquoi donc ce ton sarcastique, chacun son humour et c’est mieux comme ça : chacun sa merde (oh c’est petit).
Après cette jolie scène de cul pleine de subtilité, je me suis intérieurement dit : fais pas la chieuse et rentre dedans (dans le film).
Je peux, je pense, me permettre d’être lourde, il y a toujours plus grand maître à qui se comparer.
Seconde scène; bref pour moi c’est du David Lynch en 100 fois moins bien (scrogneugneu ça m’emmerde de le citer là), revisité avec du Gaspar Noé (je n’aime pas le travail de ce cinéaste, mais c’est quand même mieux) pour le côté trash, parce qu’il en faut sinon ça tient pas en haleine pardi, c’est bien connu ! Version « m’as tu vu, j’en ai sous la pédale gamin » !
Et que ça danse, et que ça baise, et que ça tournicote à gauche ,et que ça retournicote à droite au cas où les fesses de Margot Robbie sont plus arquées et alléchantes vues du profil droit, et que ça tambourine dans la cervelle, et que ça se castagne, et que ça cravache à droite puis la tête à l’envers, et que ça tangue et patati et patata. Foutez moi la tête entre deux cymbales et faites taper Bill Ward dessus, qu’on en finisse. Il est pas encore mort con ! Accrochez vous, c’est un vrai manège, super 8 et tutti quanti !
Des références, vous en cherchez ? A la
pelle il y en a, à la pelle ! Que dis-je, faut un tractopelle à ce compte-là sacrebleu!
ExempleS (j’omets un doute car je suis pas non plus experte en la matière, mais elles sont tellement évidentes, que le doute est peu dodu (lire en appuyant sur les « d » pour plus d’effet sonore) :
Joseph Merrick, le pauvre.. Elephant man ? Tenez vous bien, il y a un éléphant dans le film, c’est certainement pas fait exprès (dites tout de même, faut pas tomber dans le panneau). J’ai prévenu.
Lost Highway, route filmée.. bénéfice du doute.. le doute est si peu dodu..
Méliès, j’espère qu’il dort paisiblement dans sa tombe l’oncle Georges ou qu’il ne l’a pas retournée.
Chantons sous la pluie, ça n’en fini pluuuus, et que ça chante, et que ça pleut comme vache qui pisse, « dites, vous voyez bien que je veux retracer l’histoire du cinéma non ? Et accessoirement, rentrer dans dans cette dernière et rester dans les mémoires ? » (Personnellement, il va vite sortir de ma cervelle).
« Aimez moi ! » (Lors d’un interview exclusif introuvable, Damien Chazelle l’a crié, c’est à ce moment même qu’il a réalisé qu’il était ventriloque car rien n’est apparu comme sortant finalement de ses lèvres).
Petite bande annonce expérimentale à la fin, tenez vous bien, contre toutes attentes, ça ne devrait pas être un ramassis d’images de films retraçant l’histoire du cinéma, quand même, un peu de tenue.. et si hehehe, et si et si mon vieux Sherlock ! Il le fait ! Et de manière artistique, pour que la pilule reste moins coincée dans le gosier.
Reste quand même le boule de Brad Pitt, qui fait parfois son petit effet, faut le reconnaître.
J’oubliais presque le comique de répétition poussé à l’extrême, on ne peut lui enlever qu’il a sacrément bien choisi son animal de prédilection (l’éléphant).
J’ai mis 3 au lieu d’1 parce que je suis pas une mauvaise fille, je respecte les nombreux figurants, le fait qu’ils aient dû se trémousser à poil notamment et le travail monstrueux de tous les membres de l’équipe du film nécessaires pour faire ce chef d’œuvre. Quant aux millions d’euros investis pour créer cette jolie chose en forme de cœur, Chazelle étant à moitié (doux jésus, ouf!) français, peut être aurait-il mieux fallu en faire don pour nos retraites ?
J’étais peut être complètement à l’ouest quand je l’ai vu, mais pour ma part, à l’ouest rien de nouveau ! Dernière fois que je finis à l’état de triangle équilatéral de la sorte ! Que nenni, je vais encore me faire entuber 9,5 pour ma place, que j’aurais bien laissé à d’autres friands du trop.
Vive le cinéma subtil ! Ou comme dirait Madame Yvonne dans Les demoiselles de Rochefort, « Subtile Dutrouz ! » et non pas subtil du … !