Des gags à la mister bean
Woody Allen est Fielding Mellish, un new-yorkais lambda qui se retrouve -malgré lui- nommé président de San Marcos, une république bananière (d’où le titre). On appréciera le petit clin d’œil aux médias occidentaux, qui considèrent toute révolution comme un dictature, et à la CIA, qui finance -ou pas- les révolutionnaires en fonction de leurs intérêts propres.
Notons aussi l’apparition rapide du jeune Sylvester Stallone qui joue l’un des deux agresseurs dans la scène du métro.
Dans cette seconde réalisation de Woody Allen sortie en 1971, il s’agit d’avantage d’une succession de gags que d’un scénario tenant vraiment la route. Certains gags sont un peu trop basiques et n’ont pas grand chose à voir avec l’histoire (exemple la scène du magasine Orgasme chez le libraire), d’autres gags sont trop longs et répétitifs (les scènes d’entrainement avec l’armée rebelle), on est dans un humour de type Mister Bean, qui ne vole très haut.
Sans doute Woody Allen l’humoriste a t-il voulu [..]