Le Miroir
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le 10 sept. 2017
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Alors évidemment, avec le concert d'éloge d'une presse française complaisante et qui a brodé des palanquées de commentaires très intellectuels et fumeux, on va voir ce film avec la perspective de découvrir un chef-d'oeuvre et on se retrouve face à un navet. On ne sait pas trop quel est le sujet : certainement pas Barbara, qui est un prétexte, peut-être Balibar la femme, ou l'actrice, ou l'ex compagne d'Amalric. On assiste à une espèce d'évocation d'une femme qui tourne un biopic sur Barbara, dont on ne comprend pas vraiment l'angle ni les enjeux, et si sujet il y a, c'est l'identification mystérieuse et obscur entre l'actrice-Jeanne Balibar et Barbara... On attend qu'il se noue quelque chose, un propos, une articulation artistique ou narrative. Le film est rythmé par des apparitions évanescentes d'Amalric qui joue une caricature de cinéaste torturé et dépressif. Tout cela est très lassant, ennuyeux et d'une vacuité effarante. Et d'une prétention formelle confondante, qui tourne très vite à vide.
Le navet de la rentrée.
Créée
le 18 sept. 2017
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