Inspiré de BATMAN YEAR ONE et d’UN LONG HALLOWEEN, le scénario de ce premier volet nous montre le parcours initiatique de Bruce Wayne, fils orphelin de milliardaires décidant de s’exiler pour revenir défendre la ville paternelle.
Choisissant radicalement de se démarquer des BATMAN burtoniens et de leurs suites désastreuses (très façonnés comics et volontairement éloignés du réel), Nolan opte pour un axe de narration ancré dans un réalisme (relatif, c’est une histoire de super héros…) donnant plus de profondeur à l’entreprise. Juste à titre d’exemple, chaque élément de la panoplie de Batman est étudié et a une utilité.
Les relations entre les personnages ne sont pas superficielles, et les coups donnés font mal.
Comme dans tout bon voyage initiatique qui se respecte, le personnage traverse des épreuves, et les lieux choisis sont riches en symboles : pour faire son initiation, il part du bas (geôles puantes) pour s’élever (montagne), puis il exerce ses talents en surface, il s’enfonce dans les remugles des Narrows (où, contrairement à la BD, se situe l’asile d’Arkham) pour finir par vaincre dans les flammes et rejoindre sa tour.
Un reboot efficace et ayant surpris son monde lors de la sortie.