Première réalisation d’Andrew Niccol, auteur d’un certain Lord of war ou du plus récent Time Out, Bienvenue à Gattaca paru en 1998 est un concentré de science-fiction fascinant, que j’ai enfin eut le plaisir de découvrir.
Il n’est pas sans dire que la renommée de ce long-métrage n’est pas usurpé, celui-ci se révélant tout du long extrêmement passionnant, de par son scénario bien pensé ; en fait il est à noter que celui-ci se prête à une ambiance oppressante, le spectateur étant tout comme le protagoniste principal, Vincent Freeman, soumis à un univers futuriste où la génétique a engendré une discrimination d’un genre nouveau, de quoi horrifier à sa manière nous autres observateurs extérieurs.
Avec cette injustice ambiante mais pleinement assumée, on finit par partager la vision de Vincent et son rêve de toujours, que son ADN ne permet malheureusement pas dans ce monde à bien des égards déshumanisé.
L’ensemble de l’intrigue va donc s’attacher à suivre cet homme, bien déterminé à berner l’ensemble d’un système aux multiples méthodes de contrôles… Il en découle donc un film exceptionnel de bout en bout, l’originalité du scénario nous immergeant avec brio dans ce récit à l’atmosphère nerveuse et froide ; par ailleurs l’autre point fort de Bienvenue à Gattaca reste indéniablement la qualité de l’interprétation de ses acteurs, principaux comme secondaires.
La palme revient donc avec logique à Ethan Hawke, ainsi qu’à Jude Law : le duo fait des merveilles durant la totalité du film, ceux-ci parvenant à retranscrire parfaitement les diverses émotions parcourant ce monde calculateur et dénué de surprises…
Enfin il est donc à noter que le dénouement de ce chef d’œuvre de la science-fiction est d’une puissance dramatique incroyable, prenant doucement mais sûrement aux tripes : le drame (nuançable) dont la réussite s’ajoute par ailleurs à une note profondément humanisante à travers le personnage de Lamar… ces éléments contrastant vont alors conclurent avec brio ce film mémorable, à consommer sans modération.