Un Woody Allen de qualité.
Jasmine (Cate Blanchett) a passé toute sa vie à mener la grande vie à Manhattan, en temps que campagne d’une sorte de Bernard Madoff (Alec Baldwin), qui vient de se faire rattraper par la justice. Elle se retrouve seule, ruinée, expulsé, et quitte New York pour s’installer chez sa soeur (Sally Hawkins), qui vit dans une petite ville de campagne dans des conditions beaucoup moins luxueuses.
Dans un premier temps, Jasmine accepte un boulot de secrétaire médicale, et envisage de reprendre ses études.. mais cette vie de travailleuse n’est pas faite pour elle. Elle va finalement se concentrer sur un objectif unique : se trouver un bon parti pour retrouver son niveau de vie d’antan, mais pour cela elle va devoir gérer ses angoisses et son passé qui l’obsède..
La différence entre Jasmine (qui aime le luxe) et sa soeur (qui sait apprécier les choses simples) est flagrante. Chacune a ses propres soucis, mais Jasmine est clairement un peu moins stable psychologiquement, un peu trop obsédée par cette notion de statut social..
La petite musique Jazzy -marque de fabrique de Woody Allen- dédramatise les scènes de crises, même si les mots lâchés et situations vécues sont assez dures.
Excellente interprétation de Cate Blanchett, oscar de la meilleure actrice en 2014, bien loin de l’image de la femme épanouie ou héroïque à laquelle on s’est habitué (L’Étrange Histoire de Benjamin Button, la saga LOTR..).
critique publiée sur https://boulimiedeculture.wordpress.com/2014/10/17/blue-jasmine/