À Manhattan, plusieurs femmes sont victimes de viol et ont pour point commun qu’elles étaient toutes vierges. Le docteur Gamble Page et le détective Dale Andriotti enquêtent sur cette sordide affaire et ne vont pas tarder à découvrir que le violeur n’est autre qu’une entité extraterrestre qui prend forme humaine dans le but de s’assurer une descendance avec des terriennes…
Breeders (1986), sous-titré "The Sexual invasion" est comme son nom l’indique, une invasion sexuelle dans les rues de New-York où une forme extraterrestre met tout en œuvre pour se créer une progéniture terrienne et pour cela, elle n’a rien trouvé de mieux que de violer d’innocentes et séduisantes jeunes femmes.
Il suffit de voir les différentes jaquettes du film pour s’en convaincre, on est bel et bien devant une Série B, un nanar sans le sou avec un monstre représenté par un costume en caoutchouc et son défilé de nymphettes. Quasiment toutes les actrices finissent entièrement nues, tout est prétexte pour les foutre à poils, si bien que l’on finit par se demander si l’on ne serait pas devant un film de David DeCoteau (Nightmare Sisters - 1988), le grand spécialiste des navets avec ses actrices dévêtues.
Après une carrière dans le porno gay, Tim Kincaid s’est orienté vers le cinéma grand public en réalisant toutes sortes de séries B, avec des nanas badass (Bad Girls Dormitory - 1986) ou avec des robots cheaps (Robot Holocaust - 1987). Avec Breeders (1986), il trouve un juste milieu avec d’un côté, de la S.F. low-cost et de l’autre, d’innombrables scènes de nus purement gratuites. Ne vous fiez surtout pas aux différentes jaquettes qui ont vu le jour lors de son exploitation en VHS, le visuel américain joue la carte du reptilien avec ce visage de femme qui laisse entrevoir un monstre particulièrement sordide (alors que la réalité est toute autre, l’alien est totalement ringard et ressemble à un vagin denté avec un furoncle proéminent), tandis que le visuel français nous vante une invasion d’aliens à grand renfort de soucoupe volante en plein N.Y. qui attraperait ses proies à l’aide de tentacules (cela n’apparait qu’une seule fois dans le film).
Bref, le réalisateur prend un malin plaisir à dévêtir ses actrices dans n’importe quelle situation (l’une d’elle se désape dans sa cuisine et une autre fait sa gym le cul à l’air). Estimons-nous heureux que le film soit de courte durée (75min), en dehors d’en prendre plein les mirettes et d’apprécier les rares effets gores, il n’y a pas grand-chose à retenir du film, si ce n’est les 10/15 dernières minutes qui sont particulièrement craspecs (et cocasses) et pour cause, on retrouve les 5 victimes de viols dans une station de métro désaffectée, entièrement nues dans une sorte de cuve remplie d’un liquide blanc visqueux avec lequel elles s’enduisent tout le corps
(bien évidemment, on comprend rapidement qu’il s‘agit là de semence extraterrestre… si vous n’avez jamais vu des nymphettes prendre un bain de sperme, c’est l’occasion… ou jamais).
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