Un sommet, ni plus ni moins. Alors que l'on est régulièrement gêné par la fadeur qui se dégage de la grande majorité des biopics, ce "Bronson" sait se démarquer de manière impressionnante, nous offrant ainsi l'un des plus grands tours de force réalisés depuis longtemps. En effet, on ne peut être qu'impressionné par la maîtrise dont fait ici preuve Nicolas Winding Refn, mais sans que cette virtuosité soit jamais gratuite ou déplacée. Au contraire, elle est toujours au service d'une histoire forte et passionnante, que ne manque pas d'illuminer une musique hypnotisante et au final vraiment exceptionnel. Les scènes d'anthologie sont ainsi nombreuses, d'autant plus que d'un point de vue visuel, Winding Refn atteint littéralement des sommets en évoquant régulièrement la peinture et de nombreuses formes d'arts en général. Ajoutez à cela la performance exceptionnelle de Tom Hardy (et le mot est encore faible), et vous obtiendrez sans nul doute l'une des œuvres les plus marquantes réalisées depuis plusieurs années. Immense.