Bye Bye Blondie par K1000
Où sont passés le grain de folie, l'intensité et le style fougueux du roman ? Où a disparu la colère de Gloria ? A trop insister sur les épanchements homosexuels de ses deux protagonistes, Virginie Despentes oublie complètement la narration ! L'oeil du spectateur erre ainsi sans but sur la toile, à l'image d'une Béatrice Dalle peu inspirée déambulant dans Nancy puis Paris.
Le jeu des acteurs sonne faux du début à la fin. Mention spéciale à Clara Ponsot en jeune rebelle des années 1980 : attitudes, gestes, dialogues, une vraie caricature de la lesbienne !
Visuellement, c'est aussi un échec : la photographie témoigne d'une laideur remarquable ; la mise en scène, lourde, et les décors sont bâclés.
Quelle déception !