Ici, pas de comparaison entre le livre ni le premier épisode; nous prendrons le film pour ce qu'il est, en tentant au maximum de se dégagé de cette icone de la pop-culture qu'est le clown des enfers et son auteur.


Tout le monde a frémis de plaisir en voyant que Muschietti allait réaliser ce volet de Ca. Qu'en est-il de tout Ca?
Du point de vue scénaristique, le film est assez mal construit. Il passe rapidement et ces deux heures ne sont réellement pas assez pour construire psychologiquement les personnages et nous ancrer dans leurs quotidiens et leurs peur. Pourtant on doit saluer Palmer, Fukunage et Dauberman pour avoir fait face a ce challenge d'introduire plétore de personnages en si peu de temps. Malheureusement, les personnages sont directement présenté par leurs peurs avant d'être présenté comme des individus ou des clés du scénario. La caméra arrive sur un personnage, quelques minutes plus tard, on sais déjà quelles sont ses peurs (sauf pour celui de Richie). J'en tiens pour compte le personnage de Ben que l'on nous présente comme un jeune un peu maladroit, petit nouveau sans amis et qui moins d'une minutes plus tard devient celui qui a peur du passé et des monstres de ses lectures. Dans ce principe beaucoup de personnage du film sont laissés pour compte et n'ont pas de réel intérêt a part être les symbole d'une peur mis en scène au profit du message final du film: le personnage de Stan en est un exemple, tout comme celui du bully que l'on tarde beaucoup trop a nuancé et encore pour rester nuancé dans le stéréotype. Ce qui est le plus révélateur au final, c'est peut-être ce fait-ci: j'ai plus souvent eu des rictus de rire que des frissons de peurs.
Il ya tout de même de bonne idée de scénarisation comme le parallèle fait entre Pennywise et le bully qui ouvre le champs a Muschietti pour une belle mise en scène.
Cette dernière sans briller et facilement au dessus des derniers film d'horreur mainstream sortis ces dernieres années. Avec de bonnes idées de mise en scène (les déplacements de Pennywise, le projecteur de diapo etc. la séquence de la salle de bain) qui souffre malheureusement d'un des principaux défaut des long métrage de ces dernières années: un manque cruelle de construction d'atmosphère. Le film va trop vite entre ces différents lieux et événement ce qui ne laisse pas le temps au spectateur de s'investir dans ce qui lui est présenté et de ressentir le poids des atmosphères. Ce qui est dommage car l'une des séquences les plus réussit est celle de la baignade. On regrettera que ce ne soit pas une sequence a visé angoissante.
Le fond du film et comme sa surface assez vue et revue, la necessité d'affronter ses peurs de devenir un adulte le parrallèle entre le clown et l'adolescence qui commence. Le massacre des jeunes enfants par le temps et le taux de suicide élevés dans les petites bourgades sans histoires. Rien de très prenant et c'est peut-être la que le film manque un point. Il y a une volonté de créer un culte (ce qui est une réussite si l'on regarde le box office.) mais qui ne marche pas. A aucun moment il n'y a datmosphère réellement épique. Faute a un découpage technique peut-être trop surchargé en cut et au trop peu de partie pris dans la réalisation et les mouvemens de caméra. Pourtant ces a ces trop peu moment de partie pris du réalisateur que l'on sent ce qu'aurai pu être le film! inventif et ingénieux, appeurant et culte.
Ca restera donc un film dhorreur sympathique a revoir de temps en temps, mas en rien culte.


Fin moi c'est ce que j'ai comprit du film hein.


Sorry pour les fautes deaurtograffe.

planktoon
7
Écrit par

Créée

le 18 sept. 2017

Critique lue 431 fois

planktoon

Écrit par

Critique lue 431 fois

D'autres avis sur Ça

Ça
Behind_the_Mask
7

L'égout et les douleurs

Ultra attendu depuis l'annonce de sa mise en chantier, over hypé dans les moindres détails de ses intentions et de son tournage, classification jugée hardcore, célébration anticipée d'un retour aux...

le 20 sept. 2017

119 j'aime

25

Ça
MatthieuS
8

Le trône du King

Les adaptations des œuvres de Stephen King ne se comptent pas sur les doigts d’une main, et ce depuis plusieurs années. On en dénombre plus de 80 à l’heure actuelle et le rythme n’est pas prêt de...

le 22 sept. 2017

103 j'aime

32

Ça
trineor
4

Stridence. Silence. BWwuUÂââRGH ! (Ou l'art du procédé horrifique en 357 itérations)

Je ne vais pas dire que ça me soit aussi antipathique que peut l'être la pâtée moyenne de chez Blumhouse dans la veine Wan : au moins ici, le propos qui vient poindre sous l'horreur nous épargne les...

le 17 sept. 2017

82 j'aime

7

Du même critique

Cowspiracy
planktoon
7

Go vegan

Il est difficile de critiquer un documentaire militant. Sur quoi doit-on se baser pour le critique ? Sur l'esthétique et l'aspect cinématographique? Sur la pertinence de son propos ? Dans le cas de...

le 2 juin 2016

6 j'aime

1

Orgueil & Préjugés & Zombies
planktoon
9

Girrrrrrrls power

Au départ du départ, Orgueil et Préjugés et un roman de Jane Austen sur une quête amoureuse (les kiwis vont me frapper [private joke que vous ne comprendrai pas]) dans l'Angleterre du fin XVIIIème où...

le 31 mai 2016

4 j'aime

Notre-Dame de Paris (OST)
planktoon
10

Déporté

Non vous ne rêvez pas. J'ai mis 10 a cette comédie musicale et c'est certainement le seul 10 que je mettrais de toute ma vie. Pourquoi ? Sur un plan parolier Luc à fait un travail titanesque et...

le 16 déc. 2016

3 j'aime