Lorsque tu liras cette critique, mon cœur sera un mélange d’émotions troubles, entre le désir et la crainte, entre l’attente et l’incertitude ; comme tu es mon cœur, je ressens le pot au feu d’émotions que tu agis en toi, depuis un certain août que tu m’as ensoleillé, quand tout prêtait à l’assombrir. Lorsque tu tomberas sur ce texte, il se déroulera une tempête, dans une mer près de moi mais loin de toi, où toute communication tient sur un satellite qui n’aime personne là-haut, mais qui tient les fils de la communication de notre amour cerné d’obstacles physiques induisant si facilement les doutes. Moi, au sein de cette tempête, je garde ton visage, ton sourire, le son de ta voix, comme des lumières qui me permettent de distinguer d’autres navires, porteurs d’épices, de fleurs, d’encens. Avec toi, je sens toujours quelque chose. Je vois toujours un petit horizon. C’est de cette manière-là que je veux voir, à travers tes yeux bleus. Si tu me lis, plongé dans tes sempiternelles questions, je veux que tu saches que tout en toi m’est beauté, jusque dans tes défauts et tes silences, que je respecte autant que je le peux. Je m’imprègne de tes mots, je dors paisiblement quand je suis dans tes bras ou toi dans mes rêves, j’oublie ce que je traine derrière moi lorsque tu me prends les mains et m’embarque dans ton univers. La patience, pour nous, est un dictame, notre manipulatrice aussi, et puis qu’est notre liberté ? Je n’ai pour toi aucun autre projet que t’aimer, aucune autre grande fierté que t’avoir rencontré et briller à tes yeux, et j’espère penser encore que tu aimes toujours comment je te vois, que tu y réponds en brillance. Mais le ciel peut s’arrêter, les nuages peuvent tomber, tout ne tient que sur un fil, et je sais tellement tout faire rater : j’attends que tu re-toque à ma porte, encore différente tout à fait, et moi je serai éperdu comme au premier jour, avec un ciel qui tonne ton prénom. Je t’aimerai encore différemment, et je ne chercherai aucune définition à ce que je ressens pour toi ; juste m’émouvoir dans tes bras. Je t’aime, mon chaton, je t’aime.