Le chef d'oeuvre du cinéma WTF 70's. Ruggero Deodato, le réal, a du prouver que les indigènes n'avaient pas été vraiment butés lors du tournage. Mauvaise note cependant pour deux scènes ou l'on voit des animaux se faire tuer. Après, Cannibal Holocaust est un bijou de construction cinématographique et avec pour le coup une super reflexion sur le sauvage et le civilisé dans une violente inversion du cliché. L'idée d'avoir basé l'histoire sur un found-footage intra-diegétique (classe comme mot putain) est totalement génial. Le film est très dérangeant avec des scènes vraiment gores et réalistes, et évidemment une ou deux scènes qui vraiment dépassent les limites d'à peu près tout le monde. Cependant, quand un film m’emmène loin dans l'histoire, la reflexion et le cinéma, je pardonne tout. A noter que Deodato fait une petite apparition dans Hostel II, où il deguste un tibia, et que Klub des Loosers a samplé le générique du film pour une instru (si je ne m'abuse). Foncez voir ce film, si ce n'est pas deja le cas : c'est un monument de la pelloche culte et déviante.