Je dis ça parce que l’attractivité du héros dans ce genre de film tient pour moi une place capitale. En effet, moi j’en ai un peu rien à faire des poules de Tortuga ou même au cas échéant du minois charmant de la belle Olivia, et les démonstrations de force viriles dans les combats ne me tiendront en haleine qu’à un certain point. Oui, mon fil rouge, mon ancre, mon roc dans ce film, c’est Errol. Et je suis désolée mais de le voir affublé d’une coiffure filasse ça gâche tout ! Enfin non, pas tout, mais quand même, j’en étais malheureuse! Je ne sais même pas comment la belle Arabella (c’est quoi ce nom ?) tombe amoureuse de lui !
Sinon, pour ce qui est de l’histoire en elle-même, je dois dire qu’elle est assez prenante et très rythmée, on passe des cours de justice anglaises aux bateaux de pirates, en passant par la prison d’esclaves et le bureau du gouverneur de la Jamaïque… Aaah le gouverneur et sa goutte ! Je suis sûre qu’il était là pour me faire plaisir ! Dès qu’on le voit arriver sur ses béquilles avec sa tête de nigaud on sait déjà qu’on va rigoler. Dans l’ensemble les seconds rôles complètent bien notre Capitaine, ce qui est toujours un point essentiel dans n’importe quel film d’aventure.
Maintenant si on parlait de ce que vous attendiez tous, oui tous, Errol et Olivia, Errolivia pour les intimes (ou les fous). Les deux scènes de "ventes aux enchères" sont assez délicieuses, ils sont comme d’habitude débordants d’alchimie, ce qui est heureux pour Olivia étant donné que son rôle est assez limité en dehors de ses interactions avec Errol. Mais j’aime assez qu’elle envoie un peu tout le monde dans les roses, car quitte à seulement servir d’intérêt amoureux, autant froisser quelques plumes au passage…