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Objet cinématographique unique en son genre, il néanmoins regrettable de voir le cinéaste céder à des facilités techniques qui nuisent à l’oeuvre. Une réalisation qui manque de cachet et un découpage trop simpliste qui n’insiste pas assez sur la recherche significative en chacun des plans. Trop de plans inutiles, répétitifs et un montage factuel qui amputent le film Capone de cette singularité technique qui aurait été un parfait complément à la singularité du propos. Épurer en n’allant pas constamment chercher le contre champ. Épurer en n’allant pas chercher constamment celui ou celle qui parle afin de pousser le spectateur à porter l’oreille, tout en inculquant à certains plans de réelles et belles significations. Les plans (compositions, cadrages…) ne sont pas assez parlant de par eux-mêmes et viennent uniquement illustrer ce que la mise en scène et le script, tendent à nous raconter. Si perfectible en certains points, il n’en demeure pas moins unique en son genre. Objet de fascination envers un mythe de la part d’un cinéaste qui cherche à le désacraliser sans pour autant le ridiculiser. C’est une proposition, un long-métrage qui ne laisse pas le spectateur libre d’interprétation. C’est l’interprétation d’un cinéaste, d’un auteur qui fait preuve d’originalité et d’audace dans sa manière d’illustrer aux spectateurs la fin de vie d’un mythe que l’on avait l’habitude de voir le dos bien droit et chapeau panama sur la tête.
Disponible en vidéo à la demande sur Amazon et AppleTV aux États-Unis et au Canada.