Voilà Marvel qui poursuit son ascension vers des sommets toujours plus hauts...
Donc on est en plein dans la phase 2 de Marvel, on est après The Avengers, on n'a plus besoin de se galérer à réinventer des origines plus ou moins proches des comics, on assiste aux aventures de plus en plus palpitantes des super héros de la Maison des idées.
Et alors ce Cap' ? Ben rien de très original, rien de très surprenant mais un très grand spectacle qui essaie de renouveler l'univers post avengers. Un film d'espions type James Bond, c'est-à-dire sans espionnage du tout, où tout le monde se cache des choses et où les retournements de situation se voient à des kilomètres. Mais on est dans un film Marvel et Disney, des films qui sont fait pour plaire aux petits comme aux grands, et là c'est très fort : les scènes d'action sont grandioses, la réalisation est excellente et on assiste à la même réussite qu'Abrams avec Star Trek. Un truc très bon, même si très superficiel.
A aucun moment ce film ne cherche à faire autre chose que de sublimer un personnage rencontré dans "Captain America The first Avenger" et élevé au rang de mythe dans The Avengers. Ce qu'on lui demande de faire, il le fait avec élégance, avec force, avec maîtrise et avec pas mal de pistes pour un futur encore plus riche pour Marvel.
Mais tout comme "Alice in Wonderland" a été décrié comme un mauvais Tim Burton alors qu'il n'a jamais rien fait d'autre que des films pour les mômes ou les adolescents gothiques, ce "Captain America" ne sera jamais un "Hulk", un "X-Men" ou un "Superman returns" mais reste un excellent spectacle de divertissement. On ne lui demande que ça, on lui demande d'enrichir le catalogue de Marvel et le portefeuille de Disney !
Mais est ce que les films de super héros peuvent être autre chose que des grands spectacles ? Les indés prennent du plaisir à créer des personnages fictifs pour parler des super héros ("Super", "Defendor"), les fans des comics crieront au scandale si on ne respecte pas le matériaux de base (ce qui est de toute façon impensable quand on passe d'un médium à l'autre) et le public n'a pas envie qu'on leur raconte trente ans de comics en une heure de film.
Alors ?