đ¶đđđĄđđŁđđ se prĂ©sente comme une Ćuvre ambitieuse, mais rapidement plombĂ©e par un manque de finesse technique qui empĂȘche le film de vĂ©ritablement dĂ©coller. La prĂ©dilection pour les zooms, utilisĂ©s Ă outrance, devient vite envahissante, donnant lâimpression dâun parti pris stylistique qui, au lieu de servir le propos, alourdit lâensemble et perturbe lâexpĂ©rience visuelle du spectateur.
Heureusement, dans ce marasme technique, les performances de MĂ©lanie Thierry et Josiane Balasko apportent un certain apaisement. Cependant, il serait exagĂ©rĂ© de dire que leurs prestations captivent ou sauvent vĂ©ritablement le film; elles offrent simplement un peu de rĂ©confort dans une Ćuvre qui en a dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin.
Le montage, malheureusement, vient encore affaiblir lâĆuvre. Les jump cuts, souvent inutiles, brisent la continuitĂ© et perturbent la fluiditĂ© du rĂ©cit. Ă cela sâajoutent des problĂšmes de raccord qui crĂ©ent des ruptures inattendues, rĂ©duisant lâimpact Ă©motionnel des scĂšnes clĂ©s. Ces erreurs techniques rĂ©pĂ©tĂ©es, finissent par desservir lâensemble du film, accentuant lâimpression dâun projet qui manque de la rigueur nĂ©cessaire Ă une production cinĂ©matographique de ce niveau.