Les aventuriers du chat perdu.
De retour de vacances, Chloé se rend compte que son chat, hébergé chez une vieille femme, a disparu. Tout le quartier va se mettre en tête de le retrouver, dans la joie et la bonne humeur.
Bien que ce film date de 1996, on peut y voir la matrice de L'auberge espagnole, sorti en 2002, à commencer par l'affiche. C'est aussi la description de communautés au sein de ce quartier, et des personnes d'âges divers, dont ces vieilles dames assez marrantes, bien que le but de l'histoire est de retrouver le chat, nommé GrisGris.
Mais finalement, cette recherche est un prétexte pour suivre la vie banale de Chloé, qui vit en colocation avec un homosexuel, et qui désespère de rester seule, malgré sa beauté et son talent (elle est comédienne). Chloé est jouée par Garance Clavel, très très belle et juste dans le rôle, à la fois d'une certaine naïveté, mais qui veut apparemment rester dans ce ton léger qui lui sied bien.
On y retrouve aussi Zinedine Soualem, Renée Le Calm (la vieille dame en question, dont j'ai appris qu'elle a commencé sa carrière à plus de 70 ans !), et des apparitions de Simon Abkarian, Hélène de Fougerolles ainsi que Romain Duris, lequel joue un musicien rasta qui va craquer pour Chloé (et il a bien raison).
Il y a aussi par moments une sorte d'humour absurde, comme la scène où Chloé voit avec stupéfaction un chat mort qui pourrait ressembler au sien dans un terrain vague. Après qu'elle se rend compte de son erreur, on la voit exploser de joie, alors qu'il y a quand même un animal mort. Ou alors, après être rentrée de boite avec sa meilleure amie, celle-ci veut l'embrasser, et elle refuse. Alors, elle va demander à son coloc (homosexuel, je précise) si il veut dormir avec elle, et de se rendre compte que ça ne l'excite pas du tout, ce qui la met dans un profond désarroi.
Comme souvent dans les films de Klapisch, il ne faut pas y chercher un scénario dantesque, mais on retrouve ce climat bienveillant, tout gentil qui me plait toujours autant. Chacun cherche son chat ne fait pas exception à la règle, c'est dire son charme.