Chroniques du Panda, à la quête des calins perdus, volume 14
Sympathique morceau de pellicule, qui ravit les yeux et les oreilles, Chicago n'en manque pas moins d'un peu de matière.
Renée Zellweger en garce maigre constitue à elle seule deux bonnes raisons de voir le film, et Catherine Zeta-Jones n'est pas en reste.
Mais, n'aimant à la base pas spécialement les "films où ça chante", force est de constater que même si le film apporte son lot de satisfaction, la formule comédie musicale ne suffit pas pour faire un excellent film.
Rien à redire sur l'esthétique et les musiques/paroles des numéros, tout cela est très music-hall, mais on aurait apprécié une trame et des personnalités un tantinet plus fouillées pour le passage sur grand écran.
Là où l'on pardonne à une comédie musicale justement, grâce par exemple à la mise en scène ou la performance "live", le film excuse, lui, beaucoup moins cette paresse.
Les performances artistiques des acteurs sont indéniables, ceci étant dit.
Je crois comprendre qu'ils chantent "pour de vrai" (on me confirmera ou infirmera), et les scènes de danse sont bien huilées, on ne doute pas un instant de l'énorme travail qui se cache là-derrière.
Après la critique de The Artist écrite il y a quelques minutes, je dois à nouveau tirer mon chapeau à un "film-hommage" qui, s'il ne peut que difficilement s'attirer mes bonnes grâces pour une meilleure note, s'en sort fort honorablement "pour une comédie musicale".
Je relève toutefois qu'en matière de réflexion sur l'évasion d'une prison très réelle par une construction onirique, Chicago l'emporte de très loin sur Sucker Punch.
C'était gratuit mais je n'ai pas pu me retenir.