Une plongée dans le Septième Art
Yann Moix a signé ici LE chef-d'œuvre de la première décennie du XXIe siècle — Et on ne saurait que trop remercier Bernard-Henri Lévy d'avoir porté Yann Moix aux lumières de la ville :
Un casting ambitieux (ne citons que le choix de Franck Dubosc, reconnu comme indépassable depuis la saga “Camping” ou encore le brillant “Iznogoud” (déjà, vivait à ce moment en lui l'art de mettre l'art en abyme…)).
Mais, et c'est là le point nodal de la critique, Cinéman, c'est surtout un scénario neuf qui se plie en grande rigueur à l'exigence de l'hommage :
J'aurais aimé ressentir ce qu'a vécu Martin Scorsese quand il a compris que Franck Dubosc, fleuron de notre industrie cinématographique — je ne me lasserai jamais de le rappeler, ferait revivre le souffle de Taxi Driver ou encore le réalisateur étrangement homonyme de Yann Moix lorsqu'il rend hommage à Podium (!)
Modeste, cependant, ce film. Économie de moyens. Purisme. Épurisme. Épicurisme.
Creusement du sens et des sens par l'intérieur jusqu'à n'en laisser que l'apparence, pellicule de néant.
Tour de force et de grâce dans un Tarzan Duboscisé…
Monopole de la violence légitime pour Cinéman dans une reprise édifiante d'Orange Mécanique…
De le louer je ne saurais m'arrêter, si cela dépendait de ma seule volonté.
Noar.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.