Si la moitié des dialogues consiste en une série de cris de douleur et d'éructations viriles, City of Darkness est un festival survolté de mandales et de bastons toutes plus ahurissantes et surréalistes les unes que les autres à prendre (peut-être ?) au millième degré. Malgré sa débauche d'effets visuels, ses personnages hautement caricaturaux (mais franchement classes, avouons-le, Cyclone le premier) et des séquences parfois invraisemblables, le film semble cacher une ambition tout autre que semble révéler son générique final : l'hommage à un quartier détruit lors de la rétrocession des colonies anglaises et à ceux qui le font vivre par leur artisanat.
Ou peut-être nous cherchons-nous simplement une excuse pour avoir trouvé en ce film une sorte de plaisir (carrément) coupable.