Rêve party
La phrase prononcée par Gilles Deleuze retranscrite à l'écran "Ne soyez jamais pris dans le rêve de l’autre..." est l'antithèse du nouveau long-métrage (dé)borderline de l'inventif Bertrand Bonello...
Par
le 15 juin 2022
9 j'aime
Je ne connais pas le cinéma de Bonnello, et son introduction ultra-pénible et désorientante, en forme de lettre abstraite à sa fille, n'en donne pas la meilleure image. On retrouve le même procédé sur l'épilogue sentencieux. Au milieu, il met en scène une jeune fille confinée, lors d'une crise sanitaire - parallèle avec le CoVid19 puisque ça a été tourné début 2021 - qui passe son temps sur les réseaux et dont l'esprit imagine des histoires pour tromper l'ennui. Le rendu est simpliste, cloisonné et peu peuplé ; on n'a alors pas d'autre choix que de participer à ces divagations expérimentales mélangeant les séquences et les styles visuels (stop motion avec barbies, dessin animé). Autant d'associations d'idées et de connexions opaques pour assembler les scènes qui renvoient à Lynch, Carax, ou encore Dupieux dans l'absurdisme de quelques passages. C'est une production patchwork, hors des normes, un peu laborieuse, et heureusement qu'elle ne dure qu'1h15, même s'il y a quelque chose de magnétique dans son ambiance, sûrement du fait des nappes musicales émotionnelles et d'un vécu assuré.
Créée
le 14 avr. 2023
Critique lue 9 fois
D'autres avis sur Coma
La phrase prononcée par Gilles Deleuze retranscrite à l'écran "Ne soyez jamais pris dans le rêve de l’autre..." est l'antithèse du nouveau long-métrage (dé)borderline de l'inventif Bertrand Bonello...
Par
le 15 juin 2022
9 j'aime
Avec Coma, Bonello conclut sa trilogie de la jeunesse, qui après avoir suivi les élans de révolte (Nocturama) et l’ouverture sur un autre monde (Zombi Child) s’achève dans le confinement : cet opus,...
le 1 déc. 2022
8 j'aime
Bonnello se voudrait metaphysicien d'une jeunesse en déshérence, alors que son film n'est qu'une longue (malgré sa courte durée) et pénible litanie sur les méfaits de l'immatériel affectant les ...
le 5 déc. 2022
3 j'aime
Du même critique
Derrière ce court-métrage, dépassant tout juste les trois minutes, se cache un véritable bijou d'émerveillement cosmique. Wanderers est une ode à l’exploration spatiale et sa colonisation, que ce...
Par
le 2 déc. 2014
14 j'aime
Il y a des jours, comme ça, où on tombe sur des courts-métrages d'orfèvres. C'est le cas de Caldera, découvert via une news sur le site Allociné. Réalisée par Evan Viera, l’œuvre a déjà récolté...
Par
le 5 avr. 2013
14 j'aime
2
• SAISON 1 (9/10) [Critique du 1 mai 2015] Très loin de la mièvrerie, du fan service forcé, et du kitsch cheap et Disney-ien des films de Marvel depuis Avengers, Daredevil a su s'émanciper de ces...
Par
le 1 mai 2015
13 j'aime
2