La Vénus trop bidon

J’ai jamais vraiment été friande des films d’Audrey Hepburn (pitié ne me brûlez pas au bûcher!). J’adore Charade et j’aime beaucoup Seule dans la nuit mais pour le reste c’est assez moyen. J’ai mis du temps à voir le charme que tout le monde semble lui trouver (oui même Diamants sur canapé ne m’a pas convaincue, même si j’adore son look…).

Et puis j’ai mis la main sur Comment voler un million de dollars, dans quelques jours ce sera Voyage à deux, et j’espérais bien que ces deux films allaient changer cet état de fait! Eh bien cela progresse puisque cette charmante comédie policière m’a conquise, et Audrey avec!

Elle est la fille d’un riche faussaire qui prête sa (fausse) Vénus de Cellini à un musée de Paris; il est un spécialiste de l’art et démasque les faussaires (évidemment…). Elle veut organiser le vol de sa propre Vénus afin de lui faire éviter les tests d’authenticité qui trahiraient la supercherie de son « papa » (oui parce qu’ils sont français vous voyez), et pour cela elle fait appel à notre ami O’Toole, qu’elle croit être un cambrioleur nanti. Il accepte pour ses beaux yeux bien sûr…
On a droit à une jolie comédie de casse très drôle avec des dialogues à sous-entendus, et au scénario plein de rebondissements et très cocasse. Perpétuer un casse d’un million depuis un placard à balais c’est pas donné à tout le monde !

Seul un malicieux et séduisant Peter O’Toole pouvait nous pondre ça, et que ne serait-il pas sans sa charmante acolyte aux cheveux courts… Oui comme je l’ai dit, ça prend du temps, mais j’avance. Et pour ça, le film mérite un petit 8.